Les conclusions du Dialogue National Inclusif qui ont été livrées ce week-end sont en phase avec les aspirations des Gabonais. Elles visent à restaurer la dignité des Gabonaises et des Gabonais. Le Gabon doit revenir aux Gabonais. Les Gabonaises doivent faire main basse sur la place de Première Dame. Une Gabonaise de souche aux mains de son époux, c’est un symbole qui vaut son pesant d’or. Une Gabonaise de mère gabonaise et de père gabonais a l’avantage de ne pas avoir de patrie d’échange. Elle est née au Gabon, elle va mourir au Gabon. Elle ne peut pas fuir le pays ou expédier des immenses  devises à l’étranger. La fonction de Première Dame ne doit plus être galvaudée au Gabon. Une Gabonaise de souche, connaît mieux les réalités du Gabon. Elle peut mieux conseiller son époux dans certaines décisions importantes. Une Première Dame de souche, c’est d’abord une patriote qui aime ardemment son pays et qui le prouve par ses actes. Zita Oligui Nguema a montré à maintes reprises qu’elle n’a pas usurpé son rôle. 

Parler une langue nationale et être patriote

La Première Dame gabonaise ne jure que pour son pays. Possédant un attachement avec une province, une ville, un village, un quartier et des parents autochtones, elle peut éprouver de la honte si le pays n’avance pas. Une femme de souche aura toujours un lien affectif avec la terre natale. Elle parlera une langue locale, elle est proche de la population. D’une manière générale, l’attachement au pays d’origine est plus fort que celui témoigné envers le Gabon.  

Tout ceci c’est pour mettre fin à tout ce qu’on a connu avec sylvia Bongo. Il y a cependant quelques inconvénients. Il y a que le Gabon se renferme, alors que d’autres pays s’ouvrent. Certains oiseaux de mauvais augure pourraient taxer le Gabon de pays xénophobe. Cette option peut aussi fermer la porte aux meilleures compétences. Elle peut obliger ceux qui ont des ambitions présidentielles à épouser des femmes Gabonaises de souche juste pour accéder au pouvoir, sans véritablement les aimer.

 

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